1 entreprise française sur 5 confrontée à la corruption depuis 2015 selon l’AFA

Au cours des cinq dernières années, 22% des entreprises françaises ont été confrontées à des cas de corruption, selon une enquête publiée le 21/09/20 par l’agence française anticorruption (l’AFA) et réalisée auprès de 2000 directeurs généraux ou spécialistes de l’éthique au sein d’entreprises de toutes tailles.

Les entreprises (assujetties ou pas, à l’obligation en vigueur depuis la loi Sapin 2) ont le sentiment de bien connaître les infractions de corruption. Cependant, si 70% d’entre elles déclarent avoir mis en place un dispositif de prévention, celui-ci reste selon l’AFA « perfectible, notamment s’agissant des cartographies des risques, et de l’évaluation de tiers ou encore du positionnement du responsable de la fonction conformité ».  

 

La moitié des entreprises interrogées (51%) ont engagé des procédures « qui ont toutes abouti à une sanction disciplinaire » et, seulement 20% « ont accompagné la sanction disciplinaire d’une plainte pénale »

46% des responsables estiment aujourd’hui que le risque de corruption est « entièrement pris en compte », 38% qu’il l’est « en partie » et 16% qu’il ne l’est « pas du tout ».

Une grande majorité des répondants affirment également bien connaître la plupart des atteintes à la probité : 87% font la différence entre corruption active et passive, le détournement de fonds publics (85%), le favoritisme (84%), le trafic d'influence (79%), la prise illégale d'intérêts (78%). Cependant la concussion (perception d'une somme indue par un représentant de l'autorité publique), n'est connue que de 43%.

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